Duck Duck Grey Duck              Duck Duck Grey Duck, c’est qui ? C’est quoi ?  A la guitare et au chant, on trouve le talentueux Robin Girod (Mama Rosin), à la batterie Nelson Schaer, et à la basse, Pierre-Henri Beyrière. Ce trio suisse fondé en 2013 qui se produisait au festival Les nuits de l’alligator au mois de février dernier, a sorti à la même période un des meilleurs albums de rock de ce début d’année 2015. Ça commence un peu comme un disque des Black Keys du meilleur cru, un son chaud, des compositions accrocheuses aux allures de tubes potentiels, puis on descend le toboggan comme sur la pochette et  l’on prend plaisir à nager dans du surf-rock vitaminé ou dans une musique entre blues, rock et pop mais souvent soulful et toujours groovy. Riffs de guitare aux vapeurs 70’s, rythmique impeccable, la synergie entre les musiciens se ressent et cela participe sans aucun doute à la réussite du disque. L’album est comme la bande son d’un road-movie imaginaire que chaque auditeur pourrait fantasmer à sa guise. Difficile de garder les pieds sur terre ou le cul dans son fauteuil en écoutant Duck Duck Grey Duck, effets psychés bien dosés et esthétique rock garage façonne une ambiance chaleureuse et électrique. On sort de là avec le désir de prolonger l’expérience en live.

Hugues Marly (Clarksdale)

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