Comment retranscrire cette sensation inimitable de votre arrivée sur les lieux d’une soirée où vous percevait le son d’un rythme chaleureux qui s’amplifie pour inonder votre corps d’un groove inégalé. Cette sensation vous la devez au « Père de la Soul musique » monsieur James Brown. Né en Caroline du Sud en 1933 et mort à Atlanta, Géorgie le 25 décembre 2006. De condition modeste, il se retrouve pour la 1er fois en prison dés l’âge de 16 ans. Il aura connu tout les évènements les plus marquants de son époque : De l’abolition de la ségrégation dans les Etats du Sud à la fin de la Guerre Froide.
Au vu du peu d’éloges posthumes exprimés dans la presse européenne lors du décès d’un des 10 plus important musicien populaire du XXe Siècle (il figure toujours dans les charts US); un hommage à cet artiste d’exception tombe à point nommé alors que cela fera 3 ans qu’il nous a quitté en laissant un répertoire impressionnant de plus d’une centaine d’albums ! Et ne parlons pas des milliers de titres qui s’inspirent ou copient carrément le son des fameux JB’s, formation qui enregistre les instrumentaux les plus marquants des années 60/70.
Après avoir crée plusieurs formation tel que les Famous Flames encré dans le Rythm & Blues aux influences « New Orleans » c’est à partir de la fin des 60’s qu’il s’établi en posant les bases du style Funk. Impossible d’énumérer ici le nombre impressionnant de collaboration réalisés pendant près de 50 ans mais si vous décidez de vous initier, arrêtez vous à la fin des années 70 et vous n’aurez que l’embarra du choix pour 25 années de pur groove soul/funk.

Jean Bernard Bassach, octobre 2009.